EspaceProprio a sondé de plus de 2 000 Québécois·es à travers la province pour comprendre la relation qu’ils ou elles entretiennent avec leur chez-soi et avec leur ville actuelle, en plus de se pencher sur leurs préoccupations et leurs aspirations en matière d’habitation. Voici les résultats de la plus récente enquête Bien chez soi!
L’indice Espace Proprio
Dans l'ensemble, le niveau de bien-être chez soi se porte bien dans la province, les Québécois·es ayant accordé une note moyenne de satisfaction de 7,7 sur 10 face à leur chez-soi. C’est dans les régions les plus au nord, soit en Abitibi, au Saguenay–Lac-Saint-Jean et dans le Nord-du-Québec (8,0 sur 10) que les gens se disent les plus satisfaits de leur habitation, tandis que Montréal arrive au dernier rang avec une moyenne de satisfaction de 7,3 sur 10.
Les endroits où il fait bon vivre!
La Capitale-Nationale, le Bas-Saint-Laurent, la Côte-Nord et la Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine sont les régions où les Québécois·es considèrent le plus leur ville comme étant idéale (7,5 sur 10), soit au-delà de la moyenne québécoise (7,1 sur 10). À l’inverse, Laval (6,8), Lanaudière (6,7) et l’Outaouais (6,7) sont les 3 endroits où les répondant·es estiment que leur ville correspond moins à leurs attentes.
Dans l’ensemble de la province, pas moins de 3 personnes sur 4 (76 %) se disent attachées à leur ville actuelle. On constate que cette relation affective augmente progressivement avec l’âge pour atteindre 85 % chez les 65-74 ans. Les habitant·es de Chaudière-Appalaches se montrent les plus attaché·es à leur ville (85 % très ou assez attaché·es) alors que ceux et celles de Lanaudière arrivent au dernier rang (64 % très ou assez attaché·es).
Des Montréalais stimulés mais inquiets
Les taux de satisfaction (7,3 sur 10) et de fierté (7,1 sur 10) par rapport au chez-soi observés à Montréal sont plus faibles qu’ailleurs en province. Néanmoins, plus des trois quarts (78 %) des Montréalais·es témoignent de leur attachement à leur ville. Les chiffres le montrent : les citoyen·nes de la métropole sont les moins casanier·ères et se sentent par le fait même plus stimulé·es, actif·ves et animé·es dans leur ville que partout au Québec.
Dans le contexte actuel, le logement y est plus souvent (32 %) un facteur de stress qu’ailleurs (26 % au Québec). Quant aux aspirations pour un futur chez-soi, le désir de tranquillité (30 %) et d’une propriété plus spacieuse (28 %) est évoqué davantage à Montréal.
Les gens de Québec aiment leur ville
Si le taux de satisfaction envers le chez-soi se situe dans la moyenne provinciale (7,7) à Québec, c’est vraiment dans la relation avec sa ville qu’on s’y distingue. Plus de 2 personnes sur 5 (42 %) à Québec se disent très attachées à leur ville – un sommet! C’est d’ailleurs l’endroit où l’on considère le plus souvent sa ville comme étant idéale. Mentionnons également que c’est à Québec (60 %) et en Chaudière-Appalaches (62 %) que la proportion de Québécois·es déclarant se sentir heureux ou heureuses dans leur ville est la plus forte.
Acheter, vendre ou rénover rend plus heureux
L’un des grands constats qui émane de cette étude est le fait que les projets immobiliers semblent rendre les Québécois·es plus heureux. Tant l’accès à la propriété que les projets récents de vente ou de rénovation sont des facteurs déterminants du bonheur à la maison.
Pas moins de 9 propriétaires québécois sur 10 (90 %) estiment être satisfaits de leur chez-soi comparativement à seulement 66 % des locataires. L’accès à la propriété semble renforcer la fréquence à laquelle on se sent heureux à la maison (87 % c. 66 % des locataires) en plus d’améliorer la fierté (88 % c. 60 % des locataires) et de réduire significativement les préoccupations et le stress liés à l’habitation.
De leur côté, les Québécois·es ayant entrepris des projets de rénovation depuis 24 mois ne sont pas en reste – ils ou elles entretiennent aussi une relation nettement plus positive avec leur logis. Leurs rénovations ont eu pour effet de les rendre plus souvent heureux et heureuses à la maison (86 % c. 76 % de ceux et celles n’ayant pas rénové), plus fier·ères (87 % c. 73 %) et plus satisfait·es (89 % c. 77 %) de leur chez-soi.
L’effet est semblable chez les personnes ayant décidé de vendre leur propriété récemment, ils ou elles se disent aussi heureuses sur une base plus régulière (90 % c. 78 %). Ainsi, peu importe le projet immobilier retenu, la relation avec le chez-soi semble s’améliorer considérablement après avoir entamé des démarches.
« Nous avons été surpris de constater à quel point les projets immobiliers récents pouvaient influencer le niveau de bonheur et de satisfaction à la maison », souligne Thomas Bourque, le conseiller en recherche marketing chez EspaceProprio qui a piloté l’étude. « Si ce n’est pas toujours évident de passer à l’action dans le marché actuel, nos chiffres montrent que les personnes qui parviennent à le faire en retirent des bénéfices indéniables. En quelque sorte, c’est rassurant de voir que les projets que l’on aide à réaliser au quotidien ont un impact véritable sur le bien-être des gens à la maison ».
La maison : notre endroit préféré
À la lumière des résultats obtenus, une chose est évidente : les Québécois·es aiment être à la maison. La quasi-totalité des personnes sondées (92 %) estime que c’est là qu’ils et elles se sentent le mieux. En ce sens, près de la moitié (44 %) des gens interrogés ont dit être à la maison presque tout le temps alors que 47 % y passent au moins la majorité de leur temps en dehors des heures de travail.
Que fait-on de tout ce temps chez soi?
La relaxation/le temps pour soi est l’activité nº 1 à domicile pour 39 % des répondant·es. Pour d’autres, le travail (32 %), l’entretien (13 %) ou la cuisine (10 %) constituent les activités auxquelles ils ou elles consacrent le plus de temps.
Nous avons pu observer que les hommes ont un penchant pour la relaxation et le divertissement à la maison (42 % c. 36 % des femmes), tandis que les femmes dédient plus de temps à entretenir la maison et à cuisiner, en proportion (16 % c. 10 % des hommes). Soulignons que les habitant·es de la grande région de Québec reçoivent de la visite et se divertissent davantage que partout ailleurs au Québec (46 % dans les trois premières activités à la maison). Serait-ce une partie de la recette pour être plus heureux dans sa ville?
Créer un chez-soi à son image
Une forte proportion des répondant·es (82 %) considère que leur chez-soi correspond à leur image, tout particulièrement les propriétaires (88 %) et ceux et celles ayant fait des rénovations récemment (87 %).
« Évidemment, la pandémie a eu un gros impact sur le lien qu’on entretenait avec notre chez-soi en renforçant l’idée de se créer un cocon à notre image », indique Pascal Laflamme, chef de l’exploitation et de l’expérience client intégrée chez EspaceProprio. « Pour la majorité d’entre nous, et plus que jamais auparavant, cet endroit est devenu le centre de nos vies et de notre bien-être. Entre autres, l’essor du télétravail a amené les gens à passer plus de temps à la maison et à redéfinir certains espaces. Résultat : les gens aiment être à la maison, s’y sentent confortables et l’adaptent à leur goût. »
Au sujet de l’aménagement intérieur de leur chez-soi, les hommes ont une préférence pour un décor simple (42 % c. 34 % des femmes), alors que ces dernières sont plus nombreuses à décorer avec des pièces/matériaux recyclés ou de seconde main (16 % c. 10 % des hommes). Messieurs, vous êtes aussi plus nombreux à opter pour des pièces de collection pour personnaliser votre chez-soi (12 % c. 5 % des femmes). Finalement, les 55-74 ans ont tendance à se tourner davantage vers des souvenirs (21 %).
À savoir quel serait leur style de décoration intérieure de rêve, les Québécois·es ont placé le décor contemporain/moderne au premier rang (24 %) devant le décor traditionnel (15 %), champêtre (14 %) ou minimaliste (9 %).
Le télétravail : bien ancré
Près de la moitié (48 %) des travailleur·euses québécois·es ont dit faire du télétravail au moins occasionnellement. C’est à Laval (66 %) et dans Chaudière-Appalaches (61 %) que le télétravail est le plus répandu.
Si un·e Québécois·e sur deux (50 %) en télétravail a la chance d’avoir un bureau fermé, ce ratio chute à seulement 1 sur 4 (25 %) chez les 18-24 ans. Fait amusant, ces derniers sont les champions incontestés du travail au lit alors que 29 % d’entre eux s’y adonnent, une proportion nettement supérieure aux autres tranches d’âge. Par paresse ou par simple manque d’espace, à vous de juger!
L’attractivité des régions
Nous avons questionné les Québécois·es pour savoir dans quel milieu (urbain, banlieue ou région) serait situé leur chez-soi idéal. Ce qui en ressort, c’est que seulement 25 % des répondant·es vivraient en milieu urbain (comparativement à 37 % qui disent y vivre actuellement). Pour de nombreuses personnes, la vie en ville est donc une obligation plus qu’un choix. Notre analyse montre qu’un·e Québécois·e sur trois (33 %) vit dans un environnement qui ne correspond à son idéal, une proportion qui grimpe à 44 % à Laval et à 37 % à Montréal.
Nature et tranquillité en tête de liste
La proximité de la nature (26 %) et la recherche de tranquillité (24 %) sont les deux aspirations les plus courantes au Québec en matière d’habitation. Soulignons que l’on observe cette tendance partout au Québec, comme quoi la place accordée aux espaces verts est plus évidente que jamais. L’enjeu de l’espace touche particulièrement les 18-34 ans qui ont dit aspirer à une plus grande propriété (39 %) ou un plus grand terrain (33 %) dans une proportion nettement plus importante. Quant aux 55 ans et plus, c’est leur volonté de réduire l’entretien et les responsabilités (31 %) qui est plus marquée.
« Les besoins et les aspirations des Québécois·es évoluent à mesure qu’ils vieillissent. La problématique du manque d’espace de vie chez les jeunes saute tout de suite aux yeux lorsqu’on décortique les résultats de l’étude », analyse Thomas Bourque. Puis arrive le cœur de la vie active. Le rythme effréné du quotidien et le besoin d'habiter près de son lieu de travail amènent les gens à rêver davantage de nature, de calme et de tranquillité. C’est à partir de 55 ans que l’on semble devenir plus serein et satisfait par rapport à son chez-soi. C’est l’âge où, règle générale, les gens ont davantage les moyens de leurs ambitions et de liberté en matière d’habitation », fait-il remarquer.
L’unifamiliale garde la cote
Près de la moitié de la population du Québec (45 %) projette de vivre dans 10 ans dans une maison unifamiliale, très loin devant tous les autres types d’habitations (condo : 17 %, appartement : 13 %, maison multigénérationnelle : 7 %, chalet : 5 %). Le condo demeure avant tout l’affaire des Montréalais·es (21 %) qui sont deux fois plus nombreux qu’en dehors des grands centres urbains (11 %) à dire y vivre.
Vieillir chez soi plus longtemps
Nous l’avons évoqué plus tôt : l’attachement à notre domicile tend à croître avec l’âge et, bien souvent, nos maisons sont empreintes de souvenirs. Il ne faut pas se surprendre de voir la tendance à vouloir vieillir chez soi se répandre de plus en plus au Québec. Nos chiffres montrent que même chez les 65-74 ans, 39 % des répondant·es s'imaginent toujours vivre à la maison dans 10 ans.
Un contexte immobilier qui pèse lourd
Quelque 68 % des Québécois·es se disent inquiets face au contexte immobilier actuel, tout particulièrement les femmes (72 % c. 64 % des hommes). La préoccupation est aussi nettement plus sentie chez les jeunes (78 % chez les 18-34 ans c. 58 % chez les 55-74 ans), pour qui l’aspect financier pèse plus lourd.
Lorsqu’on a demandé aux gens de résumer en un mot comment ils se sentent par rapport à la conjoncture actuelle, « prix élevés », « inflation » et « augmentations de paiement » ont été mentionnés abondamment. Cette situation suscite sans surprise du stress et du découragement la plupart du temps, selon ce que l’on a pu observer.
Si vous deviez résumer en un mot comment vous vous sentez par rapport au contexte immobilier actuel, quel mot utiliseriez-vous?
L’argent limite les ambitions
La moitié (49 %) des Québécois·es ont révélé ne pas avoir les moyens de leurs ambitions en matière d’habitation. Ces chiffres sont d’autant plus évocateurs lorsque l’on constate que 3 Québécois·es sur 5 (61 %) jugent qu’ils ou elles seraient plus heureux ou heureuses en vivant dans un chez-soi plus à leur goût.
L’accès à la propriété
Près de 2 locataires québécois·es sur 3 (64 %) aspirent à devenir propriétaires dans le futur, une proportion qui grimpe à 89 % chez les 18-34 ans. Cela étant dit, dans le contexte actuel où l’accès à la propriété est un enjeu important, seulement 24 % des locataires sont persuadés d’être en mesure d’acheter une première propriété d’ici 5 ans. Confronté·es à la réalité du marché, plusieurs aspirant·es propriétaires se disent prêt·es à faire des concessions pour arriver à leur fin : faire l'acquisition d'une demeure nécessitant des réparations mineures (42 %), travailler davantage (37 %) ou encore s’éloigner en région (34 %).
Entretien et rénovations : un besoin d’accompagnement
Questionné·es à savoir s’ils ou elles jugeaient que l’entretien de leur propriété leur demandait trop de temps, 37 % des Québécois·es ont répondu que c’était le cas, surtout les 35-44 ans (46 %).
Au sujet des rénovations, le tiers (32 %) des répondant·es ont dit manquer de talent malgré leur bonne volonté, et un peu plus du quart (27 %) préfèrent simplement les déléguer. Ainsi, nos chiffres illustrent que le manque de temps et d’habiletés manuelles limitent bien des Québécois·es dans leurs projets.
« Avec son nouveau service de référencement en ligne TravauxExpress lancé récemment, RénoAssistance se positionne maintenant comme un joueur incontournable dans l’industrie pour les petits travaux d’installation, de réparation et d’entretien. Cette offre vise à répondre au besoin bien réel d’accompagnement et de prise en charge qu’ont de nombreux Québécois, et ce, même pour des travaux de plus petite envergure », explique Pascal Laflamme.
Qu’il s’agisse d’un besoin en rénovation, en entretien ou encore pour vendre ou acheter une propriété, EspaceProprio a les bonnes ressources pour vous aider à mener votre projet à terme. Il suffit de contacter l’équipe de service-conseil EspaceProprio qui vous redirigera vers des professionnel·les recommandé·es en toute confiance. Les chiffres le prouvent : les Québécois·es qui passent à l’action sont plus heureux à la maison... nulle raison d’attendre!
Méthodologie du sondage
Le sondage par panel Web mené par la firme Ad hoc Recherche a été réalisé du 4 au 13 décembre 2023 pour le compte d’EspaceProprio auprès de 2 014 Québécois·es âgé·es de 18 à 74 ans. Les données ont été pondérées selon la région, l’âge, le genre, la langue et le statut de résidence (propriétaire/locataire) de manière à représenter le mieux possible la population à l’étude. Certaines régions ont été regroupées afin d’atteindre un nombre de répondant·es suffisant pour chaque regroupement régional.