La maison unifamiliale ou le condo ne sont pas des choix qui conviennent à tout le monde. Vivre chez soi, c’est aussi une façon d’être en accord avec des valeurs qui sortent des conventions. Alors que la bonne vieille expression « métro-boulot-dodo » s’effrite, voici 4 formules d’habitation inspirantes pour celles et ceux qui rêvent de réinventer leur style de vie.
1. La maison intergénérationnelle
Habiter sous le même toit que ses parents ou ses grands-parents, pourquoi pas? Une maison intergénérationnelle ou bigénérationnelle comporte deux logements distincts ayant chacun leur entrée privée.
Cette formule permet des économies substantielles tout en assurant la sécurité des parents qui vieillissent, en plus de faciliter l’accessibilité à une première propriété pour certaines personnes. Elle peut convenir à celles et ceux qui maîtrisent l’art de bien s’entendre, d’établir leurs limites et de communiquer ouvertement en cas de pépin.
2. La minimaison
Très en vogue aux États-Unis, les minimaisons, constructions de moins de 1 000 pieds carrés, gagnent aussi en popularité de ce côté-ci de la frontière. Que l’on souhaite adopter un mode de vie minimaliste, réduire son empreinte écologique ou économiser, la vie en minimaison est tout un art.
Il s’agit d’une option à considérer lorsque les membres de la famille quittent la maison. Pour y être heureux et confortable, il faut apprendre à s’organiser, limiter ses besoins matériels et s’armer de patience en ce qui concerne les règlements municipaux, les assurances et les prêts hypothécaires.
Bonne nouvelle : au Québec, quelques villes ou quartiers ont décidé de s’ouvrir aux minimaisons et aux développements résidentiels leur étant dédiés. C’est le cas, entre autres, du projet Espace Pur, à Sainte-Brigitte-de-Laval, et du Petit Quartier, à Sherbrooke.
3. La vanlife
La vanlife, c’est vivre à l’année ou quelques mois dans un van aménagé. Depuis la pandémie et la normalisation du télétravail, l’engouement pour ce mode de vie a pris de l’ampleur. Par contre, il est bon de savoir que des municipalités et des régions, dont la Gaspésie, ont interdit de camper dans certains endroits. Avec l’ouverture d’espaces dédiés et de réseaux de solidarité, les initiatives pour assister les personnes éprises de liberté se multiplient.
Celles et ceux qui aiment conduire et changer de décor apprécient ce style de vie. L’indépendance des nomades n’a pas fini de nous faire rêver! Laurence Lafforgue-Lapointe, conseillère en relations publiques et propriétaire d’un van avec son conjoint, nous partage sa réflexion sur ce mode de vie qu’elle adore :
« La vanlife, c’est sortir des sentiers battus et de notre zone de confort, c’est à la fois synonyme de liberté et de débrouillardise. Loin d’être toujours facile, vivre sur la route permet de repousser tes limites. »
– Laurence Lafforgue-Lapointe
4. La vie « hors réseau »
Selon une étude de Statistique Canada, on estime que 200 000 personnes vivent hors réseau, en anglais off the grid, au pays. On parle ici d’habitations qui ne sont pas reliées aux réseaux de distribution d’électricité ou de gaz.
Pour s’alimenter en énergie, les résidentes et résidents ont notamment recours à des panneaux solaires, à des génératrices et au chauffage au bois.
Motivées par un esprit d’indépendance, de liberté et d’écologie, un nombre significatif de personnes adhèrent à ce mode de vie qui comprend souvent une certaine autonomie alimentaire avec l’élevage d’animaux de ferme et un jardin.
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